J’aime bien visiter les cimetières dans les lieux où je voyage. On en apprend beaucoup, tout en quiétude. Lundi dernier, je me suis rendu au cimetière central de Belgrade (majoritairement orthodoxe). Une chose m’a frappé c’est le nombre de tombes avec une date de naissance mais sans date de décès. En réalité ces personnes sont toujours en vie et prennent les devants. Un jeune serbe me racontait cette semaine que son grand père s’amusait « d’aller voir sa maison de campagne/de retraite » au cimetière où il a ses dispositions et que d’autres personnes, ayant pré-écrit « 19.. » comme date de leur mort se retrouvaient dans l’embarras puisque toujours en vie à l’heure où j’écris ces lignes.
Affaires à suivre…
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