J’aime les cimetières. Dès que je peux cela fait partie de mes lieux à visiter lorsque je découvre un pays. J’aime parce qu’ils disent beaucoup sur les vivants d’une société. A ce titre le Cementerio General de Santiago ne déroge pas à la règle. J’y ai passé une journée à me promener. D’abord dans l’aire réservée aux tombeaux sobres des riches familles avant d’être rapidement attiré par les couleurs des sépultures plus populaires et modestes du columbarium et du champ funéraire.
Je découvrais alors avec stupéfaction l’accumulation des ornements commémoratifs à base de plastiques, ballons, cannettes de bière, fleurs et autres bidules remplissant au maximum l’espace alloué au défunt. Ça change de nos cimetières français en même temps que ça éclaire sur les valeurs importantes de notre civilisation aujourd’hui: Le football et la nation y figurent régulièrement en bonne place.
Aperçu de ce qui m’a semblé être une réinvention du kitsch tout autant qu’une touchante tentative d’embellir de joie ces espaces.
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Dans le columbarium, l’espace est divisé entre ceux qui bénéficient encore d’un soutien d’affection et tout les autres en désaffection n’ayant comme seul signe l’aviso, une sorte d’avis d’expulsion prochaine.
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